vmagnin@univ

Accueil > Recherche [research] > Thèse de doctorat

Thèse de doctorat

jeudi 6 juillet 2006, par Vincent MAGNIN

Contribution à l’étude et à l’optimisation de composants optoélectroniques

Fichier au format PDF (2,59 Mo)

Réalisée à l’IEMN dans l’équipe du Professeur Didier DECOSTER.

Soutenue le 22 octobre 1998 à l’Université des Sciences et Technologies de Lille.

Spécialité : électronique.

Résumé :

Dans cette thèse, nous présentons des outils de modélisation destinés à l’étude des composants optoélectroniques et des méthodes d’optimisation permettant d’en tirer encore plus de profit. Afin de modéliser différents composants optoélectroniques sur InP, nous avons mis au point un logiciel fondé sur la méthode des faisceaux propagés (BPM) afin d’étudier la propagation et l’absorption de la lumière, et un modèle hydrodynamique afin de modéliser leur comportement électronique. Nous avons réalisé une recherche bibliographique pour regrouper les données matériaux nécessaires.

Le premier composant que nous avons étudié et optimisé est un phototransistor à hétérojonction InP/InGaAs pour les applications hyperfréquences. Nous avons exposé son fonctionnement et montré ses possibilités et limites. Sa structure optique de type guide d’onde peut être améliorée par l’ajout d’une couche de quaternaire. On peut envisager la réalisation de phototransistors à double hétérojonction pour les applications de puissance.

Nous avons ensuite étudié des photodiodes PIN-guide à très fort coefficient de couplage et grande tolérance d’alignement. Différentes solutions ont été envisagées. Nous avons montré l’intérêt des " structures lentillées ", comportant plusieurs couches de confinement d’indices optiques progressifs, et étudié leurs performances optiques et électriques. Pour optimiser ces structures, nous avons mis au point un algorithme Monte Carlo couplé à une BPM-2D, qui permet de tester des milliers de structures aléatoires.

Enfin, nous avons réalisé un Algorithme Génétique couplé à une BPM-2D et avons montré son intérêt pour l’optimisation de composants optoélectroniques avec de nombreux paramètres et des objectifs multiples. Ce type d’algorithme est fondé sur la théorie de l’évolution de Darwin. Nous l’avons appliqué à l’optimisation de commutateurs optique à réflexion interne totale et de commutateurs cascade.